Le courant passe de moins en moins entre les gestionnaires de réseau de distribution d’électricité (et donc les électriciens par ricochet) et les syndicats de copropriété à Paris. En effet, chacune des deux parties rejette la responsabilité de la rénovation des colonnes montantes à l’autre. Quels sont les véritables enjeux de ce bras de fer entre électricien à Paris et syndics de copropriété ? De pertinents éléments de réponse sont développés plus bas !

Les origines et enjeux d’un bras de fer qui n’en finit plus

Dans les immeubles à Paris et dans bien d’autres villes de France, l’identité du propriétaire des colonnes montantes fait toujours l’objet de polémiques. Pour info, ces installations qui sont également qualifiées de « branchements collectifs », sont en fait des câbles et canalisations qui, dans les immeubles, assurent l’acheminement de l’électricité entre le réseau public et chaque appartement. Si électricien à Paris et syndics de copropriété ne s’entendent pas à propos de ces structures électriques, c’est parce que des enjeux de taille y sont associés. Lesquels ?

La principale implication pour la partie qui assumera la propriété des colonnes montantes, c’est le paiement des frais de rénovation de ces installations chargées de desservir les étages. Les travaux à effectuer concernent essentiellement les bâtiments anciens, en l’occurrence ceux construits durant l’entre-deux-guerres. Ces derniers font courir un risque de sécurité majeur et notamment d’incendies, capables de se propager rapidement.

En somme, électricien à Paris et syndicats de copropriété se rejettent la responsabilité de la rénovation de près de 300 000 colonnes nécessitant une remise aux normes, des travaux d’un cout global de 6 milliards d’euros. Une dépense qu’aucun électricien à Paris 11 ou dans n’importe quel autre arrondissement de la capitale n’est prêt à assumer, pas plus que les syndicats de copropriété d’ailleurs. Sans surprise, le nombre de contentieux augmente donc à mesure que la vétusté des installations prend de l’ampleur.

Ce qu’en pensent les instances juridiques

Le flou juridique encadrant l’appartenance de ces colonnes n’arrange en rien la situation qui prévaut actuellement entre électricien à Paris et syndicats de copropriété. L’argumentaire des différentes parties concernées se base sur des analyses contradictoires de la jurisprudence, et il semblerait y avoir un match nul entre les syndicats et les gestionnaires de réseau de distribution, du moins pour l’instant.

Pour ces derniers (comme pour tout électricien à Paris 11 ou dans n’importe quel autre arrondissement de la capitale d’ailleurs), la responsabilité de la rénovation ne leur incombe aucunement. Et si les gestionnaires de réseaux de distribution électriques ne refusent pas de reprendre les colonnes, ils estiment toutefois que les installations doivent au préalable être mises en conformité, et ne doivent être à la charge d’aucun électricien à Paris, mais plutôt des propriétaires.

Ce point de vue est conforté par les textes en vigueur : un article du cahier de charges de concession sur la distribution du gaz explique effectivement que le transfert des colonnes ne peut se faire qu’une fois ces dernières mises en conformité avec les règlements techniques actuels. Mais inversement, la loi de nationalisation de 1946 oblige tout gestionnaire de réseau et tout électricien à Paris 11 ou ailleurs, à assurer une certaine sécurité sur les ouvrages qu’ils exploitent.

Pour mettre fin à ce bras de fer qui perdure entre électricien à Paris et syndicats de copropriété, la mise en place d’un fonds de rénovation cofinancé par les gestionnaires de réseau, les autorités concédantes et les copropriétés est envisagée. Vivement que cette solution soit efficace !

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