Pour l’installation d’un mur végétal, il est crucial de tenir compte de plusieurs étapes. En effet, il faut commencer par le fait de concevoir un mur végétal avant de s’en prendre à l’ossature et de poursuivre par le bac du mur végétalisé. Par ailleurs, il faut également se soucier de son étanchéité, du substrat ainsi que des plantes à installer.
Les étapes à privilégier
Nombreuses sont étapes essentielles lors de l’installation d’un mur végétalisé. La première étant le plan de celui-ci, qui n’est autre qu’un plan d’exécution permettant de relever les côtes de lieu, de faire un photomontage pour disposer d’un design précis, de placer l’arrivée et l’évacuation d’eau et de définir un entraxe de 40 cm entre les omégas ou bien les tasseaux. S’ajoute à cela, le fait de placer des profils d’étanchéité de chaque extrémité du mur, de mettre en place le bac ou la gouttière de récupération d’eau et même de placer un système d’irrigation. Vient par la suite la pose des plaques d’étanchéité en PVC, le tissu et enfin les plantes.
Pour ce qui est de l’ossature, il est primordial de connaître la nature de son mur avant de s’y lancer. Pour cela, il faut se poser des questions nécessaires telles, est-il creux ou non ? Est-il plein ou non ? Et de quelle matière doit-on le concevoir ? En effet, c’est en fonction de cette nature-là, mais aussi de la hauteur du mur végétalisé que doit se porter le choix de l’individu pour pouvoir travailler avec des matériaux légers comme des cornières en aluminium, des matériaux lourds tels que les omégas métalliques ou bien des tasseaux en bois. Pour cette étape, il est bon de préciser la position des omégas qui doivent être à chaque 40 cm du mur végétal ; le système de fixation, que cela soit un mur plein ou un mur creux, ainsi que les profils qui doivent être recouverts de peinture proxy.
Du bac à l’étanchéité du mur végétalisé
Comme pour toutes les installations, il faut noter qu’il existe des gestes à éviter pour mener à bien la réalisation des travaux d’installation du mur végétalisé. Ceux-ci vous sont livrés par les professionnels en la matière ou bien même par le fabricant des accessoires utiles pour cette installation. En effet, pour le bac, il est plus recommandé d’éviter les bacs galvanisés, car ils se détériorent rapidement en contact avec les engrais. Ainsi, il serait préférable d’opter pour un bac en inox ou en acier avec un traitement métallisé, une peinture époxy et une étanchéité polymère intérieure accessible chez ce fabricant même. Par ailleurs, le fait de déterminer le plan de plantation est également idéal.
Concernant l’étanchéité du mur végétal, il est plus que préférable d’utiliser du PVC ou une matière non dégradable. Ainsi, de nombreux choix s’offrent à l’individu pour ce faire, et il doit également se procurer d’un rail oméga de 7 cm, d’une plaque PVC recyclé de 10 mm étanches, de trois épaisseurs de nappe hydrophile, d’un profilé de finition et même d’un gouteur autorégulant. S’ajoute à cela la réserve d’eau, la pompe et la station d’irrigation. Par ailleurs, l’usage d’un bois tropical de type okoumé qui n’est autre qu’un contreplaqué lui sera également conseillé.